écrits narratifs

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1. bonhomme,

Salut 'a tous,

C'est une idée que j'avais déjà depuis quelques mois et qui c'est renforcée au cour des derniers jours, un peu inspiré du projet culture du savoir je l'admet. Ici, j'aimerais que l'on mette tout nos écrits naratifs: conte, poème, nouvelle, etc. Cela n'a pas besoin d'être très long. Loin de là. Sentez-vous libre de raconter des histoires sur tout ce qui vous passe par la tête, tout en respectant, bien sûr, les règles du forum. http://qcsalon.net/fr/forum1000000/topic8827
De plus, une règle que je souhaite ajouter à ce topic est la suivante: Vous ne devez pas poster un écrit publié par une autre personne ou encore écrire votre texte par chat gpt. Les textes doivent être totalement de votre plume, ce qui ressort doit être de vous exclusivement.
Notez que cela n'est pas un concour, il n'y aura donc aucune notation. Le but de ce sujet est seulement que vous écriviez vos petites histoires vous passant par la tête.
J'ai très hâte de voir vos récits que vous nous écrirez.

Alors que dois-je dire de plus? À vos plumes, chers écrivains!

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2. bonhomme,

Voici mon texte pour lancer officiellement ce topic. Quand je vous disais que ce ne dois pas forcément être long, je ne blaguais pas. La nouvelle ci-dessous ne fait qu'environ 300 mots, c'est quelques chose que j'ai écrit en classe.

Cette nouvelle a pour titre: Le livre d'une vie

Philippe Lavergne était passionné par la lecture. Il lui arrivait souvent de ne pas voir le temps passer quand il était immergé dans une lecture intéressante. Cela faisait déjà des heures qu’il examinait la bibliothèque familiale, à la recherche d’un livre qu’il n’avait pas encore lu. Il commençait à se décourager, car il ne trouvait aucun livre répondant à ce critère.

Soudain, son attention fut attirée vers un très gros livre qu’il n’avait jamais vu. Le titre était illisible. Néanmoins, une phrase énigmatique y était écrite : De ton vivant, tu ne termineras jamais ce livre.

Philippe fut d’abord surpris de voir cette inscription. Comment un livre pouvait-il être interminable? Toutefois, la curiosité s’empara de lui. Il fallait qu’il jette un coup d’œil à cet ouvrage mystérieux. Il commença donc à feuilleter les pages. Il fut d’abord surpris par le nom du personnage principal. Il s’appelait Philippe Lavergne. Il se demanda : Comment cette œuvre savait-elle son nom? Le jeune homme se traita lui-même d’idiot. Il ne s’agissait que d’un livre. Il poursuivit sa lecture. Une autre étrangeté lui sauta alors aux yeux. Le personnage vivait exactement la même vie que Philippe. Un flot de souvenir le submergea, des souvenirs d’enfances, restés enfouis dans sa mémoire. Il arrêta sa lecture un petit moment. C’est alors qu’il ressentit une grande fatigue. Ses pensées étaient également embrouillées. Pire encore, ses yeux ne voulaient plus se détacher du livre.

L’homme, contre sa volonté, dut recommencer à lire. Quelques chose n’allait pas. Plus le jeune homme tournait les pages, moins il avait conscience de se qu’il se passait autour. Sa conscience l’abandonna lorsqu’il arriva à la dernière page, où l’on racontait l’histoire d’un jeune homme cherchant dans une bibliothèque pour un livre qu’il n’avait pas encore lu. Il s’affala, mort, au moment de lire le dernier mot.

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3. hugoluch,

Voici ma participation.

Nous sommes en l’an 3300 avant JC. Je me présente, je suis ysourth. Et je ne comprends pas trop ce qui m’arrive … Depuis un certain temps, j’ai comme des visions.

Je vois beaucoup de combats avec des armes qui ne correspondent pas avec les nôtres. Nous avons des couteaux, des haches que nous fabriquons en bronze matière qu’on a maitrisé depuis peu. Mais là, les armes que je vois tuent les gens à distance, plus de corps à corps … Je vois même une énorme explosion qui a ravagé une ville entière … D’ailleurs les habitants de cette ville étaient étranges, ils avaient les yeux bridés et la peau jaune.

Mais bon, je vois aussi beaucoup de tempêtes de plus en plus destructrices mais aussi de plus en plus de canicules.

J’avoue que je n’y comprends rien mais dans mes visions, je peux dire que beaucoup d’humain me ressemble … Est-ce mes descendants ? Pourquoi autant de changement et de violence ? Est-ce le futur … Si cela est vrai, j’ai peur pour notre race ! Qu’est-ce qu’on a fait pour en arriver là ?

Et là, j’ai compris pourquoi mes visions me montraient autant de KO. En fait, ils ne font que répéter ce que nous sommes en train de faire. Je m’explique, le chef de notre tribu a décrété qu’il fallait attaquer l’autre tribu qui est juste à côté de nous pour la simple excuse que le chef voulait avoir plus de territoire !

J’ai des frissons en y repensant, dans l’une de mes visions, j’ai vu des forêts détruites juste pour la surconsommation même ma belle terre à leur époque suffoque.

Malgré mon refus d’aller au combat, je dois le faire sinon ma tribu me dirait de partir et je serais seul dans ce monde si vaste et si dangereux. Est-ce cette peur et cette hypocrisie qui va emmener ma race à l’extinction ?

Me voilà en plein combat de colonisation, cette pauvre tribu n’était pas prête au combat, c’est un carnage … Femmes et enfants pas de quartiers ! Je donne des coups de couteaux tout en pleurant.

Mais une douleur intense me vrille le cerveau, je viens de me prendre une flèche en plein dos. Je m’écroule mourant et ma dernière larme n’est pas pour la peur de mourir mais bien pour ma race qui j’espère va vite apprendre des erreurs que nous sommes en train de faire.

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4. Vivi,

Salut,
Alors moi un jour, j'avais écrit une fable pendant que mes élèves étaient en rédac. Je m'étais rajouté des contraintes que je ne leur avais pas demandées, comme par exemple écrire la fable en alexandrins. Ca marche plutôt pas mal et ça avait plu aux élèves. La voici:

La Poule et le Renard

Maître Renard, qui se promenait en campagne
Entendit un grand cri qui le fit sursauter.
Il chercha d'où venait l'expression de cette hargne,
Et vit une poule que Renardot chassait.

Il sortit sa rage, son courroux et cria:
"Héla, mon petit, point de traque aujourd'hui!
Rentre donc au logis où t'attend ton repas".
Pourquoi donc Le Renard agissait-il ainsi?

Sauver autrui n’était pas dans ses coutumes.
Alors qu’il endossait cet étrange costume,
Renardot eut peur de son père et détala,
Il courut avaler son succulent repas.

Mais Dame la Poule, croyant à une ruse,
Prit ses ailes à son cou de peur qu'on ne l'abuse.
Or elle s'étonna quand elle constata
Que le Maître Renard ne la poursuivait pas.

Un jour alors que notre volaille pondait,
Elle aperçut au loin le Renard immobile.
Elle se demanda : "Mais que fait le Goupil ?"
Puis elle alla le voir puisqu'il l'avait aidée.

« Que vous arrive-t-il Monseigneur le Renard?

Le Renard tout joyeux innocemment lui dit :
« Je vous remercie, mais j'ai une autre requête,
Puisque nous sommes entre personnes honnêtes,
Accepteriez-vous que nous devenions amis?
-Avec joie », fit la Poule. Puis sur ces paroles,
Elle s'avança vers lui, imprudente et folle,
Pour lui donner en signe de paix un baiser.
Le malin bondit et n'en fit qu'une bouchée.

Ainsi donc, chers lecteurs, ne faites pas confiance
aux soi-disants amis qui se servent de vous
ils osent tout, mettent en valeur leurs atouts,
Et savent bien se jouer de votre méfiance.

Score: +2

5. hugoluch,

Là, je sais que mon poste ne sera pas supprimé ici, je dis bravo à ton poème. Magnifiquement écrit. Et comme je suis gourmand , je t'en demande encore d'autre.

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6. Anya_Kristen,

Lol, moi ça me donne juste envie de partager tout simplement mon compte wattpad, parce que je suis une quiche en ce qui concerne les écrits courts xD

Score: +0

7. Vivi,

Merci Hugo. J'aime bien ton texte aussi, il traduit bien le fait que malheureusement les erreurs se répètent… Bonhomme: sympa ta nouvelle aussi, la chute est bien trouvée!
Sinon j'écris peu et pas souvent, alors je n'ai pas vraiment d'autres textes. J'en avais un que j'avais écrit avec des contraintes qu'on s'était fixées en attelier, mais mon ordi a lâché et je l'ai perdu. Je l'avais envoyé à une amie, faudrait voir si elle a gardé mon mail ou pas. Je vais lui demander.

Score: +0

8. hugoluch,

Nous sommes en plein été, une chaleur estivale inonde le monde qui m’entoure. Mais pas moi, j’ai froid dans tout mon corps. Tellement froid en regardant ton image figée dans ce cadre.

Que tu es belle même dans cet immobilisme. Tes yeux qui renvoient tant d’amour et tant de chaleur me rappellent quand je t’ai demandé en mariage . Nous étions sur la dune du Pila entouré de nombreux tourismes mais pourtant si seul, sauf, nous comptions, quand tu m’as sauté dans les bras avec un énorme cri d’un oui qui a du rendre sourd les premières personnes qui étaient juste autour de nous.

J’étais l’homme le plus heureux mais surtout le plus fort. Tu me remplissais de tellement tout que je devais me pincer tous les jours pour me prouver que je ne rêvais pas !

Nous étions en plein préparatif de notre mariage quand j’ai reçu cet appel de la police au travail … En dix secondes mon monde n’était plus !

Je me souviens de ses paroles qui résonnent encore et encore dans mon cerveau comme un éco qu’on aimerait arrêter mais impossible, le cerveau peut être un salop des fois !

« Monsieur, faut venir à l’hôpital de suite, votre compagne a eu un accident de la route très grave… ».

Je n’ai pas pris le temps de raccrocher, je suis parti comme un fou, bousculant des tables et même certains collègues, rien ne pouvait m’arrêter.

J’ai grillé et grillé tout se qui était possible sur la route, mes larmes me brouillant la vue et ma peine le cerveau. Je ne suis pas croyant mais là, je priais tous les dieux qui pouvaient exister d’une litanie après une autre !

Mais à peine arrivé à l’hôpital, j’ai compris que tu étais parti et le monde d’hier, avec toi me semblait si petit, tellement qu’on avait besoin de rien sauf de la présence de l’autre, me semble maintenant si immense, un labyrinthe où je n’arrive plus à trouver la sortie. Comment vivre sans toi ? Cela me semble insurmontable.

Et me voilà, ce jour d’été devant ta tombe … Et je n’arrête pas de regarder ta photo, les larmes coulant sur mon visage mais me renforçant dans ma décision. Je sais que tu ne serais pas d’accord mais je suis égoïste et lâche .

Bouououououououououououm !!!

Les personnes présentes dans le cimetière sursautèrent et n’ont pu que constater qu’un homme s’était suicidé devant une tombe.

Paix à leur âme.

Score: +1

9. bonhomme,

Salut à tous.

Vivi et Hugo, j'adore vos texte!

Voici un petit récit que j'ai pour vous, qui j'espère vous fera sourrir. Bonne lecture!

Nom du récit: Une synthèse qui déconne

C'était il y a quelques mois. Je revenais, pleinement revigoré après une semaine de relâche très reposante, surtout après les précédentes semaines de follie. Pendant cette dite-semaine, la seule chose scolaire notable que j'avais faite était d'avoir mis à jour Jaws sur mon ordinateur que j'utilise à l'école, afin de pouvoir me faire aider si jamais j'avais un problème, comme il m'arrive tout le temps. Sinon, je n'avais pas pensé à l'école durant toute la semaine de vacance. Dans ma classe, j'arrivais à 8h45, comme d'habitude. Je sortis mon ordinateur, ainsi que ma plage braille. C'était une nouvelle journée d'école qui commençait.

C'est alors que je réalisai que mon ordinateur n'émettait aucun son quand je l'allumais, à part le son caractéristique produit par sa ventilation. Paniqué, je regardai mon ordinateur. Il émettait une lumière, comme il le faisait tout le temps quand il était totalement allumé. Je tentai de lire ma plage tactile. Rien y étais écrit! "Mais que se passe-t-il?" que je me demandai. J'essayai de faire le raccourci contrôle plus alt plus j. Rien ne se produisit. Mais comment allais-je faire mes cours? Biein sûr, connaissant ma chance extraordinaire, mon enseignante soutien n'étais pas présente, cette journée-là.

Cela faisait plus d'une journée que ce problème persistait. J'avais essayé plusieurs fois de redémarer mon ordinateur, mais le résultat était toujours le même. À l'école, personne ne savait quoi me dire. Ils ne voullaient pas faire n'importe quoi, donc n'ont pas osé essayer de trouver une sollution. Mon enseignante soutien était enfin arrivée. Je lui expliquai mon problème. Elle tenta diverses choses, mais ne fut capable de régler cette situation totalement folle.

C'est à ce moment que nous décidâmes d'appeler mon intervenante en informatique. Après de brèves explications, elle compris toute suite ce qu'il se passait. Elle me fit faire la manipulation consistant à cliquer sur l'icône du bureau consacré à Jaws. À ma grande surprise, quelques chose se passa. J'entendis la voix caractéristique de ma synthèse vocale. Mon intervenante m'expliqua la situation. Quand j'avais installé la mise à jour, l'ouverture automatique et le raccourci allumant Jaws avaient été désactivés!

Et voilà tout le monde, j'espère que cette brève histoire, tirée d'une situation réelle que j'ai vécu il n'y a pas si longtemps vous a fait au moins sourir. Je dois vous avouer que je ne savais pas quelles émotions je ressentais après l'annonce du fait que la mise à jour avait désactivée plein de truc sur ma synthèse. Je me sentais, disons, un peu stupide de ne pas avoir tester l'option icône du bureau, je dois vous avouer que sur le coup j'avais totalement oublié que cela activait le lecteur d'écran, haha.

Score: +0

Dernière édition par bonhomme, 04.06.2023 00:43

10. guepard-blanc,

Voilà le lyrix d'un morceau enregistré il y a quelques années…
YEAH, il orne les lèvres ouais, comme un bouquet de fleurs
comme un rire qui s'élève, non j'te parle pas de flirte,
juste la banane, tu sais, c'est si simple mais si rare,
misérable, bah ouais vivre sans c'est si bizarre
même dans le blizzard, c'est fou ! ça réchauffe les coeurs,
tant d'histoires, ce qu'est sûre, c'est qu'son absence écoeur,
il brille par ses éclats, pour les miens j'le réclame,
j'le déclame, il illumine ta voix quand tu t'exclames
quand il chasse les poussières de larmes, comme un plumo,
vrai et sincère, c'est probablement le plus beau
squate parfois avec la tristesse et l'désaroi,
traîne le plus souvent avec les fou rires et la joie
ouais, de toi à moi, j'crois qu'il prend peu les transports,
t'en dis quoi toi? dans l'tromé pas grand monde le sort,
alors qu'un véritable peut même t'faire perdre le nord,
enfant ou proche de 100 ans, sors tes dents c'est de l'or !

oeuvre des zigomatiques, peut être énigmatique,
mélancolique, ironique, angélique ou sympathique,
il est universel, un unique verset
précieux mais pas en gain sur unibet t'sais,
il coûte rien, ouais ça n'a pas d'pris
quand un gosse l'a, j'te jure que c'est toujours ça d'pris
savoure et réjouis toi de ceux de tes proches
grave les en toi, à défaut qu'ils soient dans la roche
coquin, taquin ou même mesquin, il est propre à chacun
nul n'en a aucun, pour en avoir un, pas b'soin d'être mannequin
la plus pacifique des armes, dans une époque où l'heure est dure,
j'te jure parfois ça désarme, même ceux qui pensent que tout leur ait dû
un véridique et authentique change un visage
comme un rayon de soleil change un paysage
ne le perds pas pour des broutilles ou des vétilles
trop magnifique quand les yeux des ti-pe pétillent

Score: +1

11. Tiaoumite,

Bonsoir les enfants du salon!

Aujourd'hui, il est temps pour moi de vous présenter un poème qui retrâce sous forme de métaphore une partie de mon vécu qui m'a vraiment touché, et que j'ai jusqu'à maintenant du mal à digérer. Ce fut une partie de ma vie la plus difficile pour moi, mais pour m'en délivrer, j'ai décidé de l'écrire. Le voici juste en dessous.

Dernière danse

Voilà une danse, un duo pour savourer pleinement
Cette vie que l'on ne peut malheureusement pas rembobiner
On ne dévoile qu'à ce doux moment
Nos sentiments et nos envies désirés

Voilà une danse pour s'évader de ses problèmes
Que l'on rencontre et que l'on subit chaque jour
Cette danse nous crée parfois des dilems
Retourner à nos obligations ou continuer cette danse d'amour

Voilà cette danse que l'on attendait
Cette danse qui crée en notre coeur une chaleur conviviale
C'est bien sûr le moment ou jamais
D'essuyer les regrets qui nous font très mal.

Mais si c'est une dernière danse
Cette dernière danse que nous réserve la vie
Nos sentiments deviennent de plus en plus intenses
Au point de ne plus avoir envie

De quitter la salle et de se dire aurevoir
Car il est bien temps de s'en aller
Les pleurs remplis de larmes que l'on retrouve tous les soirs
A la sortie, viennent nous récupérer.

Tiaoumite

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