Concours N°2 : Des petits trous (finalizado)

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1. zefir,

Concours N°2 : Des petits trous.

Bonjour, bonsoir tout le monde !

Un concours est passé, un autre s’en vient ! Je suis enchanté de pouvoir vous annoncer par le biais de ce message l’ouverture du concours numéro 2. J’espère que le dernier vous a plu et que celui-ci vous apportera autant, que dis-je, davantage de plaisir et de connaissance encore. Avant de passer aux modalités et aux explications détaillés, je vous incite à inviter toujours plus de monde à nous rejoindre dans cette aventure car plus nous sommes, plus le savoir acquis sera important. Voilà, désormais, nous pouvons passer à la suite !

Consigne :
Ci-dessous, se trouve un texte à trou. Ces derniers sont représentés par trois * (astérisque) qui vous indique donc l’emplacement des éléments manquants. Votre mission, si vous l’acceptez, sera de réparer ce pauvre texte. Lorsque vous croiserez ces trois * (astérisque), vous pourrez les supprimer et les remplacer par un mot ou par un morceau de phrase de votre choix. L’objectif de ce concours est avant tout de développer sa capacité à avoir une vision d’ensemble. En effet, le texte devra avoir un sens à l’arrivée, il ne suffit pas de déposer au hasard les mots, mais de les agencer judicieusement pour donner vie au texte, lui offrir une consistance. Lorsqu’au détour d’une phrase vous tomberez sur ces petites étoiles (astérisque), vous pourrez ajouter ce que vous bon vous semble pour combler ces vides.

Je vous donne un court exemple pour illustrer :
« J’avance rapidement, le ***, il y a 5 minutes entre ***. Je longe l’immeuble, traverse la route, tourne à gauche, longe par le côté un parc… Il est tôt, mais déjà ***. Ce n’est pourtant pas la saison, nous sommes en plein hiver, que font ces ** dans le coin. Il y a encore quelques années, ces évènements étaient assez improbables. »
Texte réparé :
« J’avance rapidement, le cerveau encore engourdit par les brumes du sommeil, il y a 5 minutes entre chez moi et la station de métro. Je longe l’immeuble, traverse la route, tourne à gauche, longe par le côté un parc… Il est tôt, mais déjà j’entends les oiseaux pépier. Ce n’est pourtant pas la saison, nous sommes en plein hiver, que font ces mignonnes créatures dans le coin. Il y a encore quelques années, ces évènements étaient assez improbables. »
Voilà, je pense que l’exemple, bien que simpliste achève l’explication.

Texte :
C’est le jour fatidique. Aujourd’hui, je dois ***. Je sais qu’il faut le faire, que c’est nécessaire au vu de ***, mais je ne le veux pas. De tout mon cœur, de tout mon être, je m’y refuse. On peut toujours essayer de se préparer à l’avance, le jour où cela vous tombe dessus, vos moyens n’existent plus, votre réflexion bascule dans le néant. Ces semaines passées à *** ne valent rien quand le présent se charge de vous rappeler votre petitesse. Cela doit se passer à ***. Le visage impassible, je m’avance, sans rien laisser paraître. Si je le fais, je sais que ***. Une voix intérieure m’***. Pourvu que cela se passe vite, c’est tout ce que je demande. Je progresse, pas à pas, tâchant d’avancer le plus lentement possible, tout en sachant que c’est inéluctable. J’ai l’impression de marcher pendant des heures et des heures, alors qu’il n’y a que *** entre *** et ***. Enfin, je suis parvenu au ***. Je me retrouve devant ***. Je ne sais pas que dire, j’ai la désagréable impression que quelqu’un d’autre s’est emparé de mon corps, et qu’un autre que moi dirige mon cerveau. Je suis tout engourdi, et les gouttes de pluie qui martèlent mon crâne à un rythme soutenu ne m’aident en rien. D’un geste tremblant, je passe une main sur mon visage pour en chasser l’eau. Je prends une longue inspiration et je me lance : ***. Ça y est, j’ai ***. Désormais, il ne me reste plus qu’à ***. Le corps parcouru de frissons et de tremblements incontrôlables, je fais demi-tour et m’éloigne à grand pas. Ce jour, pour moi, sera le dernier. Le dernier qui aura un lien avec ma vie passée.

Pour ce second concours, voici les critères de sélection dont j’userai pour déterminer le podium :
--Le respect scrupuleux de la consigne. (N’hésitez pas à vous relire)
--L’intérêt des mots choisis. (Sans rechercher des mots compliqués, tentez de ne pas utiliser seulement des mots de tous les jours pour former votre contribution finale)
--éloignez votre texte de l’original, en lui attribuant un caractère propre. Vous devez imprégner votre écrit de votre sensibilité, de ce qui vous caractérise. Vous écrivez pour vous, avant toute autre considération.

Vous disposez d’environ une semaine pour déposer votre contribution, le sujet sera clos le vendredi 8 mai, aux alentours de 16h (heure française)

Rone et moi-même avons été les jurés de ce concours, je le remercie pour l'aide qu'il nous a apporté.

Mes encouragements à tous !

Canartistiquement votre,
Zefir

P.S. Merci de poster sur ce topic vos contributions, et uniquement vos contributions. Si vous avez une question, une suggestion ou une réclamation, ça se passe uniquement sur le sujet principal.

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Última edição por zefir, Apr 30 2020 00:13:27

2. blaise97,

C’est le jour fatidique. Aujourd’hui, je dois lui annoncer notre rupture. Je sais qu’il faut le faire, que c’est nécessaire au vu de la situation actuel, mais je ne le veux pas. De tout mon cœur, de tout mon être, je m’y refuse. On peut toujours essayer de se préparer à l’avance, le jour où cela vous tombe dessus, vos moyens n’existent plus, votre réflexion bascule dans le néant. Ces semaines passées à réfléchir ne valent rien quand le présent se charge de vous rappeler votre petitesse. Cela doit se passer à l’instant. Le visage impassible, je m’avance, sans rien laisser paraître. Si je le fais, je sais que la tristesse s’emparera d’elle. Une voix intérieure m’habite. Pourvu que cela se passe vite, c’est tout ce que je demande. Je progresse, pas à pas, tâchant d’avancer le plus lentement possible, tout en sachant que c’est inéluctable. J’ai l’impression de marcher pendant des heures et des heures, alors qu’il n’y a que très peut de distance entre la cuisine et le patio. Enfin, je suis parvenu au miracle. Je me retrouve devant elle. Je ne sais pas que dire, j’ai la désagréable impression que quelqu’un d’autre s’est emparé de mon corps, et qu’un autre que moi dirige mon cerveau. Je suis tout engourdi, et les gouttes de pluie qui martèlent mon crâne à un rythme soutenu ne m’aident en rien. D’un geste tremblant, je passe une main sur mon visage pour en chasser l’eau. Je prends une longue inspiration et je me lance : ma belle, c’est fini entre nous. Ça y est, j’ai libéré se qui dormait en moi depuis un bon moment. Désormais, il ne me reste plus qu’à partir. Le corps parcouru de frissons et de tremblements incontrôlables, je fais demi-tour et m’éloigne à grand pas. Ce jour, pour moi, sera le dernier. Le dernier qui aura un lien avec ma vie passée.
edit: je me suis permis de modifier un petit détail.

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Última edição por blaise97, May 1 2020 07:19:04

3. Blindgirl,

C’est le jour fatidique. Aujourd’hui, je dois partir. Je sais qu’il faut le faire, que c’est nécessaire au vu de ma situation, mais je ne le veux pas. De tout mon cœur, de tout mon être, je m’y refuse. On peut toujours essayer de se préparer à l’avance, le jour où cela vous tombe dessus, vos moyens n’existent plus, votre réflexion bascule dans le néant. Ces semaines passées à profiter de la vie familliale, rire, faire des jeux entre amis ne valent rien quand le présent se charge de vous rappeler votre petitesse. Cela doit se passer à point c'est tout. Le visage impassible, je m’avance, sans rien laisser paraître. Si je le fais, je sais que mes emotions pourraient être perçus comme un signe de faiblesse. Une voix intérieure m'à conseillé de ne pas partir, de renoncer à ça, mais un engagement est un engagement, ils m'ont sauvé la vie, je dois le faire, pour eux. Pourvu que cela se passe vite, c’est tout ce que je demande. Je progresse, pas à pas, tâchant d’avancer le plus lentement possible, tout en sachant que c’est inéluctable. J’ai l’impression de marcher pendant des heures et des heures, alors qu’il n’y a que deux ruelles entre l'armurie et la taverne. Enfin, je suis parvenu au niveau de mes commanditaires qui me donnent les dernières instructions pui. Je me retrouve devant la taverne. Je ne sais pas que dire, j’ai la désagréable impression que quelqu’un d’autre s’est emparé de mon corps, et qu’un autre que moi dirige mon cerveau. Je suis tout engourdi, et les gouttes de pluie qui martèlent mon crâne à un rythme soutenu ne m’aident en rien. D’un geste tremblant, je passe une main sur mon visage pour en chasser l’eau. Je prends une longue inspiration et je me lance : j'entre, me dirige vers la victime, j'extirpe l'épée du foureau et je fait mon travail. Ça y est, j’ai payer mes dettes, j'ai transpercé un hommes devant des individus qui buvaient tranquillement leur bière. Désormais, il ne me reste plus qu’à nettoyer mon arme, la revendre dans un marché et partir très loin, trop loin, mais je n'ai plus le choi, ici je suis en danger. Le corps parcouru de frissons et de tremblements incontrôlables, je fais demi-tour et m’éloigne à grand pas. Ce jour, pour moi, sera le dernier. Le dernier qui aura un lien avec ma vie passée.

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Última edição por zefir, May 1 2020 10:24:34

4. Vivi,

Ma version:

C’est le jour fatidique. Aujourd’hui, je dois absolument faire le ménage. Je sais qu’il faut le faire, que c’est nécessaire au vu de la saleté et de la pagaille qui s’accumulent dans cette maison car ma femme est à l’hôpital (et elle rentre demain), mais je ne le veux pas. De tout mon cœur, de tout mon être, je m’y refuse. On peut toujours essayer de se préparer à l’avance, le jour où cela vous tombe dessus, vos moyens n’existent plus, votre réflexion bascule dans le néant. Ces semaines passées à procrastiner et à repousser l’inévitable ne valent rien quand le présent se charge de vous rappeler votre petitesse. Cela doit se passer à la cuisine, mais aussi dans tout le logis, sinon ce lieu va devenir un véritable taudis. Le visage impassible, je m’avance, sans rien laisser paraître. Si je le fais, je sais que je serai fier de moi, mais que par la suite, ma femme en profitera pour me demander de recommencer régulièrement. Une voix intérieure m’encourage : « vas-y, tu en es capable ». Pourvu que cela se passe vite, c’est tout ce que je demande. Je progresse, pas à pas, tâchant d’avancer le plus lentement possible, tout en sachant que c’est inéluctable. J’ai l’impression de marcher pendant des heures et des heures, alors qu’il n’y a que quelques mètres entre mon canapé d’où j’ai eu une flemme monumentale à me lever et ma cuisine, où le matériel nécessaire à ce que je vais entreprendre est rangé. Enfin, je suis parvenu au placard contenant l’aspirateur, la serpillère et des produits détergents en tous genres. Je commence alors à balayer la pièce. Dehors, il pleut averse, la pluie qui s'abat fait un bruit assourdissant. Je me dirige vers les chambres. Je me retrouve devant mon fils, incrédule de me voir ainsi, un balai à la main. La fatigue de l’effort et la honte d’être découvert dans un rôle qui n’est normalement pas le mien s’emparent de moi, je rougis et je sens la sueur qui inonde mon front. Je ne sais pas que dire, j’ai la désagréable impression que quelqu’un d’autre s’est emparé de mon corps, et qu’un autre que moi dirige mon cerveau. Je suis tout engourdi, et les gouttes de pluie qui martèlent mon crâne ne m’aident en rien. D’un geste tremblant, je passe une main sur mon visage pour en chasser l’eau. Je prends une longue inspiration et je me lance : je remplis le seau d’au, renverse un peu de produit, et plonge la serpillère dans le récipient. Je passe de pièce en pièce, slalomant entre les meubles. C’est fou comme c’est physique, je n’imaginais pas. Ça y est, j’ai tout nettoyé de fond en comble. Je me sens fébrile. Désormais, il ne me reste plus qu’à laisser sécher et à me reposer après cet effort intense. Le corps parcouru de frissons et de tremblements incontrôlables, je fais demi-tour et m’éloigne à grand pas. Ce jour, pour moi, sera le dernier. Le dernier qui aura un lien avec ma vie passée.

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Última edição por Vivi, May 1 2020 16:36:26

5. hugoluch,

C'est le jour fatidique. Aujourd'hui, je dois annoncer à une famille la mort d'un de leur membre. Je sais qu’il faut le faire, que c’est nécessaire au vu de de mon métier, je suis depuis deux petits jours le médecin en chef de mon service de cancérologie, mais je ne le veux pas. De tout mon cœur, de tout mon être, je m’y refuse. On peut toujours essayer de se préparer à l’avance, le jour où cela vous tombe dessus, vos moyens n’existent plus, votre réflexion bascule dans le néant. Ces semaines passées à soigner de toute mon âme voyant des améliorations, me rendant un peu d'espoir, ne valent rien quand le présent se charge de vous rappeler votre petitesse. Cela doit se passer à 11 heures dans mon bureau. Le visage impassible, je m’avance, sans rien laisser paraître. Si je le fais, je sais qu'il y aura des larmes, des cris, des lamentations qui me rendront gelé à l'intérieur. Une voix intérieure me murmure que s'est mon métier et que je doit assumer que la première fois est toujours la plus dure. Pourvu que cela se passe vite, c’est tout ce que je demande. Je progresse, pas à pas, tâchant d’avancer le plus lentement possible, tout en sachant que c’est inéluctable. J’ai l’impression de marcher pendant des heures et des heures, alors qu’il n’y a qu'une petite dizaine de mètre entre la salle de repos et mon bureau. Enfin, je suis parvenu au niveau de ma porte, j'ai l'impression que le bois qui la constitue est devenu du plomb impossible à ouvrir. Je me retrouve devant l'inévitable, mon dieu que j'aimerais faire demi-tour mais mon serment le jour de mon diplôme me l'interdit. Je ne sais pas que dire, j’ai la désagréable impression que quelqu’un d’autre s’est emparé de mon corps, et qu’un autre que moi dirige mon cerveau. Je suis tout engourdi, et les gouttes de pluie qui martèlent mon crâne à un rythme soutenu ne m’aident en rien. D’un geste tremblant, je passe une main sur mon visage pour en chasser l’eau. Je prends une longue inspiration et je me lance : j'ouvre ma porte, ils sont tous là bien sur ils savent déjà la triste nouvelle mais il y a un fossé entre le savoir et se l'entendre dire. Ça y est, j’ai annoncé l'affreuse vérité, la mort de leur fille de 14 ans, saleté de maladie tout en les rassurant qu'elle n'a pas souffert dans ses dernières heures de combat. Désormais, il ne me reste plus qu’à à leurs dire mes condoléances mais ils ne m'écoutent plus se serrant entre pour s'envoyer un peu de chaleur, des parents ne devraient jamais voir partir un de leur enfant avant eux, c'est contre nature. Le corps parcouru de frissons et de tremblements incontrôlables, je fais demi-tour et m’éloigne à grand pas. Ce jour, pour moi, sera le dernier. Le dernier qui aura un lien avec ma vie passée.

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Última edição por zefir, May 2 2020 12:46:54

6. Guitare,

C’est le jour fatidique. Aujourd’hui, je dois me séparer de l’être que j’aime le plus au monde.

Je sais qu’il faut le faire, que c’est nécessaire au vu de son état de santé mais je ne le veux pas.

De tout mon cœur, de tout mon être, je m’y refuse. On peut toujours essayer de se préparer à l’avance, le jour où cela vous tombe dessus, vos moyens n’existent plus, votre réflexion bascule dans le néant. Ces semaines passées à dépenser une fortune, à interroger tout le monde, à montrer le poing au ciel, ne valent rien quand le présent se charge de vous rappeler votre petitesse.

Cela doit se passer à l’intérieur de la clinique, hors de ma présence à cause de l’état d’urgence sanitaire.

Le visage impassible, je m’avance, sans rien laisser paraître. Si je le fais, je sais que mes émotions négatives se communiqueront à ma fidèle compagne.

Une voix intérieure m‘assaille de mille doutes et me presse de changer d’idée.

Pourvu que cela se passe vite, c’est tout ce que je demande.

Je progresse, pas à pas, tâchant d’avancer le plus lentement possible, tout en sachant que c’est inéluctable. J’ai l’impression de marcher pendant des heures et des heures, alors qu’il n’y a que deux ou trois mètres entre nous et la porte d’entrée de la clinique.

Enfin, je suis parvenu au bas de l’escalier, ma merveilleuse Arielle à mes côtés.

Je me retrouve devant mon vétérinaire, le cœur battant la chamade.

Je ne sais pas que dire, j’ai la désagréable impression que quelqu’un d’autre s’est emparé de mon corps, et qu’un autre que moi dirige mon cerveau. Je suis tout engourdi, et les gouttes de pluie qui martèlent mon crâne à un rythme soutenu ne m’aident en rien. D’un geste tremblant, je passe une main sur mon visage pour en chasser l’eau. Je prends une longue inspiration et je me lance : Vous pouvez l’amener maintenant docteur.

Ça y est, j’ai récupéré son harnais, sa laisse, son collier et je l’ai laissée partir, sans un seul mot d’adieu.

Désormais, il ne me reste plus qu’à vivre seul et qu’à refaire connaissance avec ma canne blanche.

Le corps parcouru de frissons et de tremblements incontrôlables, je fais demi-tour et m’éloigne à grand pas. Ce jour, pour moi, sera le dernier. Le dernier qui aura un lien avec ma vie passée.

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7. nokomi ,

C’est le jour fatidique. Aujourd’hui, je dois fuir ce corps et enfin savoir qui je suis.
Je sais qu’il faut le faire, que c’est nécessaire au vu de cette camisole de force censée me protéger de moi-même, et de ces pilules abrutissants qui anéantiront bientôt définitivement touts traces de lucidité.
mais je ne le veux pas. De tout mon cœur, de tout mon être, je m’y refuse. On peut toujours essayer de se préparer à l’avance, le jour où cela vous tombe dessus, vos moyens n’existent plus, votre réflexion bascule dans le néant.
Ces semaines passées à croire que la folie s’est enfin détourné de vous. Ces mois à croire que la vie vous change pour le meilleur, que le passé vous apprend tout de vous-même. Ces minutes ne valent rien quand le présent se charge de vous rappeler votre petitesse.
Cela doit se passer à l’instant où l’orage de mon esprit rencontre l’orée de mes cauchemars. entre ce qui reste de moi et cet autre qui se substitut désormais à mes plus profondes angoisses.
Le visage impassible, je m’avance, sans rien laisser paraître. Si je le fais, je sais que les plus abjectes de mes démons n’hésiteront pas à me faire rebrousser chemin.
Une voix intérieure m’apostrophe régulièrement. Est-ce que vous l’entendez aussi ? C’est lui. Il me chuchote des choses incompréhensibles mais je sens qu’il m’en veux.
Pourvu que cela se passe vite, c’est tout ce que je demande. Je progresse, pas à pas, tâchant d’avancer le plus lentement possible, tout en sachant que c’est inéluctable. J’ai l’impression de marcher pendant des heures et des heures, alors qu’il n’y à pourtant qu’un pas entre lui et moi.
Enfin, je suis parvenu au plus lointain de nos souvenirs, en dépit de l’averse qu’il s’évertue à faire déferler sur ma volonté.
Je me retrouve devant cet homme dont j’ai toujours soupçonner l’existence, devant celui que, pourtant, je n’ai jamais osé regardé.
Je ne sais pas que dire, j’ai la désagréable impression que quelqu’un d’autre s’est emparé de mon corps, et qu’un autre que moi dirige mon cerveau. Je suis tout engourdi, et les gouttes de pluie qui martèlent mon crâne à un rythme soutenu ne m’aident en rien. D’un geste tremblant, je passe une main sur mon visage pour en chasser l’eau. Je prends une longue inspiration et je me lance :
« Je t’aime. C’est vrai, ça n’a pas toujours été limpide pour toi. La vie nous blesse, elle fait parfois de nous des êtres étrangers à eux-même. La douleur sait nous éloigner chaque fois un peu plus de la raison. J’espère qu’il n’est pas trop tard, je veux être là et Prendre soin de toi. Je ne te laisserais plus seul. J’apprendrais à t’écouter et à t’entendre, à te …… Ça y est, j’ai cette sensation maintenant si familière de m’évaporer. Le cocktail de benzodiazépine et de rispéridone que l’infirmière m’a administré il y a trente minutes maintenant entame son implacable trajectoire dans mes veines et me fait perdre peu à peu mes pensées.
Désormais, il ne me reste plus qu’à trouver la force de revenir sur mes pas.
Trouver la force d’émerger de mon inconscient. Émerger avant de rester prisonnier de moi-même. Le corps parcouru de frissons et de tremblements incontrôlables, je fais demi-tour et m’éloigne à grand pas. Ce jour, pour moi, sera le dernier. Le dernier qui aura un lien avec ma vie passée.

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8. orangina ,

C’est le jour fatidique. Aujourd’hui, je dois me rendre à l'évidence elle a pris trop d'emprise sur ma sérénité psychique.
Je sais qu’il faut le faire, que c’est nécessaire au vu de la lente mais certaine dégradation du bon équilibre de ma santé mentale, mais je ne le veux pas. De tout mon cœur, de tout mon être, je m’y refuse.
On peut toujours essayer de se préparer à l’avance, le jour où cela vous tombe dessus, vos moyens n’existent plus, votre réflexion bascule dans le néant. Ces semaines passées à peser le pour et le contre ne valent rien quand le présent se charge de vous rappeler votre petitesse.
Cela doit se passer à la barbe et au nez de tous.
Le visage impassible, je m’avance, sans rien laisser paraître. Si je le fais, je sais que rien ne pourra expliquer ce geste. Une voix intérieure m’à pourtant mise en garde"Tu vas faire une idiotie que tu regretteras ..., sois raisonnable dit-elle encore ... ", mais rien n'y fait .
Pourvu que cela se passe vite, c’est tout ce que je demande. Je progresse, pas à pas, tâchant d’avancer le plus lentement possible, tout en sachant que c’est inéluctable.
J’ai l’impression de marcher pendant des heures et des heures, alors qu’il n’y a que quelques pas entre la porte et le siège du bureau .
Enfin, je suis parvenu au point central du problème. Je me retrouve devant lui.
Je ne sais pas que dire, j’ai la désagréable impression que quelqu’un d’autre s’est emparé de mon corps, et qu’un autre que moi dirige mon cerveau. Je suis tout engourdi, et les gouttes de pluie qui martèlent mon crâne à un rythme soutenu ne m’aident en rien. D’un geste tremblant, je passe une main sur mon visage pour en chasser l’eau. Je prends une longue inspiration et je me lance :
j'empoigne l'ordinateur . Ça y est, j’ai réussi à entrer les identifiants. Désormais, il ne me reste plus qu’à faire enter sur “éjecter chipss du salon ? ok. Le corps parcouru de frissons et de tremblements incontrôlables, je fais demi-tour et m’éloigne à grand pas. Ce jour, pour moi, sera le dernier. Le dernier qui aura un lien avec ma vie passée.

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Última edição por zefir, May 4 2020 03:26:50

9. Pragma,

Salut.

Pas facile ce second concours, mais je tente également ma chance.


C’est le jour fatidique. Aujourd’hui, je dois décoller. Je sais qu’il faut le faire, que c’est nécessaire au vu de mon ordre de mission, mais je ne le veux pas. De tout mon cœur, de tout mon être, je m’y refuse. On peut toujours essayer de se préparer à l’avance, le jour où cela vous tombe dessus, vos moyens n’existent plus, votre réflexion bascule dans le néant. Ces semaines passées à témoigner sa fidélité ne valent rien quand le présent se charge de vous rappeler votre petitesse. Cela doit se passer à contre-coeur, malgré moi. Le visage impassible, je m’avance, sans rien laisser paraître. Si je le fais, je sais que toute la planète resentirait ma souffrance. Une voix intérieure m’inspire une nouvelle idée incroyable. Non, oserai-je vraiment faire cela ? C'était inimaginable il y a juste quelques instants mais la chose est maintenant décidée. Pourvu que cela se passe vite, c’est tout ce que je demande. Je progresse, pas à pas, tâchant d’avancer le plus lentement possible, tout en sachant que c’est inéluctable. J’ai l’impression de marcher pendant des heures et des heures, alors qu’il n’y a que quelques mètres entre moi et le vaisseau. Enfin, je suis parvenu au sommet de l'échelle. Je me retrouve devant le sas. Je ne sais pas que dire, j’ai la désagréable impression que quelqu’un d’autre s’est emparé de mon corps, et qu’un autre que moi dirige mon cerveau. Je suis tout engourdi, et les gouttes de pluie qui martèlent mon crâne à un rythme soutenu ne m’aident en rien. D’un geste tremblant, je passe une main sur mon visage pour en chasser l’eau. Je prends une longue inspiration et je me lance : j'entre, je m'assieds, et je programme le décollage... différé. Ça y est, j’ai fait en sorte que le vaisseau reparte sans moi. Désormais, il ne me reste plus qu’à resortir et à contempler le départ de cette prison technologique étrangère à ce monde paradisiaque. Le corps parcouru de frissons et de tremblements incontrôlables, je fais demi-tour et m’éloigne à grand pas. Ce jour, pour moi, sera le dernier. Le dernier qui aura un lien avec ma vie passée.

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Última edição por Pragma, May 4 2020 11:33:09

10. Aminiel,

Bonsoir,
Bien moins facile que le précédent ! Voici ma modeste participation.


C’est le jour fatidique. Aujourd’hui, je dois me rendre au laboratoire pour participer à une expérience scientifique inédite. Je sais qu’il faut le faire, que c’est nécessaire au vu de ma situation personnelle désastreuse et de mes espoirs perdus, mais je ne le veux pas. De tout mon cœur, de tout mon être, je m’y refuse. On peut toujours essayer de se préparer à l’avance, le jour où cela vous tombe dessus, vos moyens n’existent plus, votre réflexion bascule dans le néant. Ces semaines passées à s'entraîner intensivement pour tenter de faire face à l'improbable ne valent rien quand le présent se charge de vous rappeler votre petitesse.
Cela doit se passer à l'abri des soupçons. Personne à part mes expérimentateurs ne doit savoir que je disparais peut-être pour toujours. Ce sont les règles du jeu, lorsqu'on est un cobaye humain désirant fuir son existance monotone. j'avais prévu ce jour depuis longtemps, mais je ne pensais pas que ça arriverait si vite.
Le visage impassible, je m’avance, sans rien laisser paraître. Si je le fais, je sais que je commencerai certainement une meilleure vie, ou en tout cas une vie différente de celle que je connais actuellement et qui ne me satisfais pas . Je n'aurai pas grand chose à regretter. .
Une voix intérieure m’incite à tout arrêter. Encore ces vieux cauchemars qui me hantent. Mais je ne peux pas, pas maintenant. Les doutes m'assaillent. Je n'aurais pas dû signer. Qu'est-ce qui m'a pris de vouloir me lancer dans cette aventure insensée ? Que vais-je trouver de l'autre côté ? et si ce que j'y trouvais était pire ? Et si c'était tout simplement le néant ? IL faut que je me calme. Rien ne sert de s'énerver. Ça va aller. Ce n'est qu'un petit moment désagréable à passer. Pourvu que cela se passe vite, c’est tout ce que je demande.
Je progresse, pas à pas, tâchant d’avancer le plus lentement possible, tout en sachant que c’est inéluctable. J’ai l’impression de marcher pendant des heures et des heures, alors qu’il n’y a que quelques centaines de mètres entre mon appartement et le complexe, présentement source à la fois de mon angoisse et de mon salut.
Enfin, je suis parvenu au portail d'accès principal. Je me retrouve devant cet imposant bâtiment, bijou de l'architecture moderne. une fois de plus, la dernière, j'espère.
J'ai déjà fait ce chemin plusieurs dizaines de fois, en répétant toujours les mêmes gestes. J'attendais le grand jour avec impatience, j'avais hâte d'y être. Je n'avais plus grand chose à perdre dans cette vie misérable de toute façon.
Mais aujourd'hui que le grand jour est arrivé, je me sens comme vidé; je n'ai plus d'énergie; je n'ai plus envie. Je me demande si j'ai vraiment bien fait de m'embarquer dans cette affaire. Je crois que je perds la tête. Je suis fou, complètement fou, au moins autant que l'expérience que je vais bientôt subir.
Il faut y aller, sinon je vais être en retard. je pose mon doigt sur le détecteur d'empreintes digitales collé contre la façade. Une petite lumière verte clignote. La porte coulisse. Tel un robot en pilotage automatique, je me dirige vers mon objectif. Les couloirs, les escaliers et les sas se succèdent. Encore un capteur biométrique, puis un ultime corridor. La cellule d'expérimentation se rapproche. Encore quelques pas et j'y suis. J'ouvre la lourde porte hermétique, j'entre. Je la referme derrière moi, sans même regarder l'univers que je m'apprête à quitter. Je m'installe sur le siège, branche le dispositif, vérifie une dernière fois que tout est correctement connecté. Puis, enfin, transpirant abandament, je m'accorde une seconde de pause, pensif.
Je ne sais pas que dire, j’ai la désagréable impression que quelqu’un d’autre s’est emparé de mon corps, et qu’un autre que moi dirige mon cerveau. Je suis tout engourdi, et les gouttes de pluie qui martèlent mon crâne à un rythme soutenu ne m’aident en rien. D’un geste tremblant, je passe une main sur mon visage pour en chasser l’eau. Je prends une longue inspiration et je me lance : le doigt fébrile, j'appuie sur le gros bouton rouge de l'inconnu et de la délivrance. Je ne peux pas me tromper, il n'y en a qu'un seul sur le panneau de contrôle. Ça y est, j’ai démarré le processus. C'est parti.
Désormais, il ne me reste plus qu’à attendre patiemment qu'il se termine. Dans un éclair de lucidité, je reprends brièvement mes esprits en un excès de panique. Il est trop tard pour revenir en arrière maintenant. ON ne peut plus annuler. La chaleur étouffante de cette cage confinée cède sa place à un froid intense, puis je sombre dans l'inconscience. Quelques heures passent; ou peut-être des jours, des mois, et sans doute autant de kilomètres simultanément avalés dans cet espace-temps; voire même carrément des années-lumière, pourquoi pas ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je ne peux pas savoir. Je ne veux pas savoir. J'ai quitté cette vie minable et je suis parti loin d'ici, c'est tout ce qui compte après tout.
Puis, plus tard, à un moment, je ne sais pas quand, insensiblement, l'éternité prend fin. JE me réveille de mon état second, parcouru de haut en bas par des décharges électriques. À première vue, à part cette odeur bizarre, rien n'a l'air d'avoir changé, je suis toujours dans cette cabine. Je n'ai pas été désintégré. J'ai toujours deux bras et deux jambes. Je dois normalement avoir atterri dans un autre monde, mais depuis ici je ne peux pas le vérifier. Est-ce que ça a fonctionné ? Il est temps de sortir pour aller découvrir ma nouvelle vie.
Le corps parcouru de frissons et de tremblements incontrôlables, je fais demi-tour et m’éloigne à grand pas. Ce jour, pour moi, sera le dernier. Le dernier qui aura un lien avec ma vie passée.

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11. elma,

Voici mon texte.

C'est le jour fatidique. Aujourd'hui, je dois rendre mon appartement d'étudiant où j'ai vécu de si bon moment ces 5 dernières années. Il m'a rendu de si bon loyaux services, j'ai pu m'y réfugier lors d'interminables parties de révision. D'autre part, suite à ces dites révisions et donc examens, j'y ai passé de si bon moments avec mes amis à faire la fêtes jusqu'au matin. Je sais qu'il faut le faire, que c'est nécessaire au vu de la situation, eh oui, j'ai eu mon diplôme il y a un moi déjà, mais je ne le veux pas. De tout mon coeur, de tout mon être, je m'y refuse. On peut toujours essayer de se préparer à l'avance, le jour où cela vous tombe dessus, vos moyens n'existent plus, votre réflexion bascule dans le néant. Ces semaines passées à m'y préparer à lui faire mes adieu tout en faisant mes cartons ne valent rien quand le présent se charge de vous rappeler votre petitesse. Cela doit se passer à la fin. Mais tout de même cela va sans dire que j'ai désespèrémment essayé de trouver un travail dans cette ville mais rien y fit, mes qualités ont été dépressiées ici, alors je dois partir prendre un emploi à deux cent kilomètres d'ici. Le visage impassible, je m'avance, sans rien laisser paraître. Si je le fais, je sais que l'on se moquera de mois si je racontais cette histoire à mes proche, aimer son appartement que tu es superficiel me dira-t-on. Une voix intérieure me rassurait en me disant que c'était le destin qui avait décidé, que de toute façon j'aurait dû partir un jour ou l'autre, on ne peut pas vivre dans un studio toute sa vie tout de même. Pourvu que cela se passe vite, c'est tout ce que je demande. Je progresse, pas à pas, tâchant d'avancer le plus lentement possible, tout en sachant que c'est inéluctable. J'ai l'impression de marcher pendant des heures et des heures, alors qu'il n'y a que trois rue entre mon futur ancien appartement et l'agence de location qui en a la charge. Enfin, je suis parvenu au bas de la rue Sherwood où se trouve l'agence, je vérifi dans mon sac que j'ai tout les documents espèrant en avoir oublié, mais non tout est là. Je me retrouve devant la porte vitrée dégoulinante d'eau. Je ne sais pas que dire, j'ai la désagréable impression que quelqu'un d'autre s'est emparé de mon corps, et qu'un autre que moi dirige mon cerveau. Je suis tout engourdi, et les gouttes de pluie qui martèlent mon crâne à un rythme soutenu ne m'aident en rien. D'un geste tremblant, je passe une main sur mon visage pour en chasser l'eau. Je prends une longue inspiration et je me lance :du bout des doigt je pouce la porte et je salut la réceptioniste. Je lui explique ce que je viens faire là et elle m'indique un autre guichet où m'adresser. Cela faisant, je rend les clés de mon paradis, règle toute les affaires inhérente à la restitution d'appartement et m'en vais le coeur lourd. Ça y est, j'ai fait ma corvé du jour. Désormais, il ne me reste plus qu'à rentrer à l'imeuble prendre mes affaires chez le consièrge et partir. Arrivé chez le dit consièrge, je pris ma valise et avant de partir il me proposa un dernier verre que j'acceptait. Cela me fit du bien mais malgré tout l'engoisse ne me quitta pas. Le corps parcouru de frissons et de tremblements incontrôlables, je fais demi-tour et m'éloigne à grand pas. Ce jour, pour moi, sera le dernier. Le dernier qui aura un lien avec ma vie passée.

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12. fortonn,

Salut, voilà ma participation:
C’est le jour fatidique. Aujourd’hui, je dois le reconnaître. Je sais qu’il faut le faire, que c’est nécessaire au vu de ce lien qui nous unira, mais je ne le veux pas. De tout mon cœur, de tout mon être, je m’y refuse. On peut toujours essayer de se préparer à l’avance, le jour où cela vous tombe dessus, vos moyens n’existent plus, votre réflexion bascule dans le néant. Ces semaines passées à attendre ne valent rien quand le présent se charge de vous rappeler votre petitesse. Cela doit se passer à 14H. Le visage impassible, je m’avance, sans rien laisser paraître. Si je le fais, je sais que l'on ne me croiera pas. Une voix intérieure me souffle. Pourvu que cela se passe vite, c’est tout ce que je demande. Je progresse, pas à pas, tâchant d’avancer le plus lentement possible, tout en sachant que c’est inéluctable. J’ai l’impression de marcher pendant des heures et des heures, alors qu’il n’y a que 200 m entre lui et moi. Enfin, je suis parvenu à l'hôpital. Je me retrouve devant un infirmier. Je ne sais pas que dire, j’ai la désagréable impression que quelqu’un d’autre s’est emparé de mon corps, et qu’un autre que moi dirige mon cerveau. Je suis tout engourdi, et les gouttes de pluie qui martèlent mon crâne à un rythme soutenu ne m’aident en rien. D’un geste tremblant, je passe une main sur mon visage pour en chasser l’eau. Je prends une longue inspiration et je me lance : je suis le père, donnez-le-moi. Ça y est, j’ai énoncé la scandaleuse vérité. Désormais, il ne me reste plus qu’à l'assumer et l'élever. Le corps parcouru de frissons et de tremblements incontrôlables, je fais demi-tour et m’éloigne à grand pas. Ce jour, pour moi, sera le dernier. Le dernier qui aura un lien avec ma vie passée.

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13. missradio,

C’est le jour fatidique. Aujourd’hui, je dois faire un sacrifice que je n'aurais jamais pensé être capable de réaliser. Je sais qu’il faut le faire, que c’est nécessaire au vu de ce qui est arrivé à mon bien-aimé et de ce qui m'arrivera très certainement aussi, mais je ne le veux pas. De tout mon cœur, de tout mon être, je m’y refuse. On peut toujours essayer de se préparer à l’avance, le jour où cela vous tombe dessus, vos moyens n’existent plus, votre réflexion bascule dans le néant. Ces semaines passées à repousser l'échéance, à garder espoir en tentant d'amasser assez d'argent pour partir ensemble ne valent rien quand le présent se charge de vous rappeler votre petitesse. Cela doit se passer à 3 lieux de la capitale. Le visage impassible, je m’avance, sans rien laisser paraître. Si je le fais, je sais que je ferai demi-tour et ne pourrai plus jamais saisir ma chance. Une voix intérieure m’intime de continuer, me disant que je fais le bon choix. Pourvu que cela se passe vite, c’est tout ce que je demande. Je progresse, pas à pas, tâchant d’avancer le plus lentement possible, tout en sachant que c’est inéluctable. J’ai l’impression de marcher pendant des heures et des heures, alors qu’il n’y a que 10 pas entre l'endroit où je me trouve et le conteneur. Enfin, je suis parvenu au pied de ce dernier, lieu qui bouleversera mon destin et le sien à jamais. Je me retrouve devant lui, sans pouvoir bouger. Je ne sais pas que dire, j’ai la désagréable impression que quelqu’un d’autre s’est emparé de mon corps, et qu’un autre que moi dirige mon cerveau. Je suis tout engourdi, et les gouttes de pluie qui martèlent mon crâne à un rythme soutenu ne m’aident en rien. D’un geste tremblant, je passe une main sur mon visage pour en chasser l’eau. Je prends une longue inspiration et je me lance : j'embrasse une dernière fois mon bébé qui m'observe, si innocent, je le serre contre moi et le dépose devant le conteneur, là où le passeur m'a indiqué de le laisser. Ça y est, j’ai accompli mon devoir de mère, j'ai sauvé mon bébé. Désormais, il ne me reste plus qu’à prier nuit et jour pour elle, pour qu'elle ai une vie meilleure, des gens pour la sauver et l'aimer et qu'elle n'entende jamais plus le bruit des bombes. Le corps parcouru de frissons et de tremblements incontrôlables, je fais demi-tour et m’éloigne à grand pas. Ce jour, pour moi, sera le dernier. Le dernier qui aura un lien avec ma vie passée.

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14. zefir,

Bonjour, bonsoir à tous.

On se retrouve aujourd’hui pour un petit retour sur ce deuxième concours qui vient de s’achever. À mon sens plus difficile que le premier, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, autant au niveau du nombre de participants que des productions écrites. J’ai sincèrement et très agréablement été surpris par la qualité de ces dernières. Départager a été d’une grande difficulté, pour tout vous dire, nous y avons passé plusieurs heures, afin d’essayer d’être le plus en phase avec la consigne donnée.

Commençons par un petit point statistique :
• 50% des participants ont fait couler de la pluie en intérieur !
• 20% de contributions en plus par rapport au dernier concours!
• 8,3% (1/12) des participants ont rédigé un texte qui faisait plus du double de l’original en longueur !

Les critères correspondent à ceux qui ont été affichés sur le sujet du concours. Ces derniers nous ont servi à départager les différentes contributions. À la fin, lorsqu’il restait encore 5 textes, ces critères se sont avérés être insuffisants en l’état, il a donc fallu les creuser davantage ce qui a permis de définir les textes qui seront mis en valeur aujourd’hui.
Rapidement, je décris le processus. Pour chaque production, nous avons établi une notation sur 10 pour l’originalité, une notation sur 10 également pour la qualité rédactionnelle et nous avons introduit un système de malus pour les éléments du texte qui n’ont pas correctement été interprétés, ça a été le cas pour la pluie dans des lieux clos, par exemple.
À titre informatif, nous n’avons pas tenu compte de l’orthographe, cela viendra progressivement.

Désormais, passons au podium !
En troisième position, nous avons Nokomi. Nokomi qui, à l’instar de sa participation dans le premier concours c’est détaché de l’habituel, peut-être même un peu du réel, du tangible. Cela lui a valu de répondre tout à fait à l’originalité qui était attendu. La qualité rédactionnelle est bonne, les phrases sont habilement tournées, il n’y a pas de redondance dans le récit, ni de lourdeur particulière. Des petites erreurs orthographiques sont présentes, même si cela n’était pas compté, je le mentionne tout de même. La surprise en fin de texte est encore au rendez-vous, la santé de l’individu pose question, mais à la fin du texte, nous avons plus de certitudes, la situation se précise. Cela donne envie de lire la suite !

La deuxième place est attribuée à Missradio. Missradio a opté pour rester dans les faits patents, observables. Elle a su procéder d’une façon que je trouve très pertinente, mais assez difficile. Elle a traité un sujet dont la problématique existe et est abondamment abordée, de façon légère et touchante. L’orthographe est bonne, presque parfaite ! Le style d’écriture est plus léger que pour le concours précédent, et cela se prête parfaitement au complètement de ce texte. Un grand bravo à elle.

Enfin, en première position, je nomme Pragma. Pragma a tout simplement changé de monde. Je souligne cet élément en premier, parce que c’est ce qui, selon moi, donne de la valeur à son récit. L’écriture n’est pas grandiloquente, mais elle est fluide, et si parfois cela est dommageable, ici, le texte n’en est que plus agréable à lire. Ici également, je note que le style d’écriture est assez différent en fonction du type d’écrit que l’on doit fournir, je pense que cela dénote d’une bonne capacité d’adaptation. En sus de ce point, l’atmosphère est plutôt positif. Il est totalement parvenu à s’éloigner du texte d’origine qui orientait davantage vers des évènements tristes, négatifs, et ces éléments lui valent donc la première place de ce concours. Mes félicitations Pragma !

Et voilà, c’est ici que mon soliloque s’achève. Oui, je viens seulement de découvrir ce mot, je vous invite à aller en voir la définition si vous ne la connaissez pas. J’espère que vous avez pris du plaisir à participer à ce concours et que vous reviendrez encore plus nombreux pour les suivants. Pour ma part, j’ai pris un immense plaisir à vous lire, tous, et j’espère que vous continuerez à nous offrir ces beaux moments de partage et d’apprentissage mutuels.

À bientôt,
Zefir

P.S. Le commentaire, vous l’aurez remarqué est assez simpliste, il n’est pas effectué par un professionnel, et donc, il est surtout présent pour partager un ressenti, non pas pour faire une analyse approfondie des textes. Cela est annoncé sur le message initial, mais je le répète, Rone et moi-même avons composé le jury, et je pense que nous pouvons le remercier pour l’aide apportée.

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